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Jumat, 07 Maret 2014

dition tibétaine). Juifs : 2 % (incluant les orthodoxes et hassi

gne, très important durant les années 1990, s’est aujourd’hui pratiquement tari et fut bien inférieur à certaines prévisions30.
Voir aussi : Russes
Religions[modifier | modifier le code]



La cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou
Selon l'agence d'informations RIA Novosti, la Russie compterait 83 % de croyants, 7 % d'indécis et 10 % d'athées.
Chrétiens orthodoxes : 56,4 % (incluant les Vieux-croyants), dont 15 % se disent pratiquants.
Article détaillé : Église orthodoxe russe.
Musulmans : 8 à 15 % entre 11 et 22 millions31,32 (principalement sunnites, mais aussi avec une forte communauté soufie proche du chiisme au Daguestan).
Article détaillé : Islam en Russie.
Chrétiens protestants : 9 % (principalement luthériens et baptistes).
Bouddhistes : 2 % (essentiellement de tradition tibétaine).
Juifs : 2 % (incluant les orthodoxes et hassidiques).
Chrétiens catholiques romains et byzantins : 1 %.
Église apostolique arménienne : 0,8 %.
Source de ces informations33.
Éducation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Système éducatif russe.
Le taux d’alphabétisation est très élevé, parmi les plus élevés au monde : 100 % (2003-2008). Les populations n’appartenant pas à l’ethnie russe sont souvent bilingues (exemples : russe et tatar, russe et oudmourte, russe et iakoute, russe et arménien).
Entre 2003 et 2008, le taux de scolarisation brut pour les hommes et femmes est de 96 % et le taux de scolarisation net est de 91 %.
Dans un cadre éducatif, 21 % des enfants scolarisés utilisent un accès à Internet, en 2007.
Le taux de survie en dernière année d’école primaire est de 99 %, entre 2003 et 2008, d'après les données administratives russes.
Le taux de scolarisation au secondaire est de 85 % pour les hommes et de 83 % pour les femmes entre 2003 et 2008.
Sources : Unicef (Éducation; Indicateur de Base)
Art et culture[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Culture russe, Littérature russe et Musique russe.

nsés en 2

a Russie s’établit à 143,4 millions d’habitants, avec un taux d’urbanisation élevé (73 % de la population). La densité est de 8,5 hab./km², mais la population est très inégalement répartie sur le territoire : de 26,9 en Russie d’Europe (Oural compris) elle tombe à 2,5 en Russie d’Asie. L’urbanisation tend à dépeupler la gloubinka, ou « Russie profonde » au profit de grandes métropoles et plus particulièrement des villes de la Russie européenne.
La population de la Russie augmente légèrement depuis 2009 du fait de l'immigration, d'une hausse de la natalité et d'une baisse de la mortalité. En 2012, le taux de natalité s’établit à 13,3 ‰ tandis que le taux de mortalité s'élève à 13,3 ‰. L'indice de fécondité est de 1,7 enfant par femme. Depuis 2007, pour enrayer la diminution de la population, l'administration Vladimir Poutine octroie un capital maternité de 267 500 roubles (environ 6 300 euros) à la naissance du second enfant.
Le déficit naturel est en partie compensé par des flux migratoires en provenance des pays issus de l’éclatement de l’URSS. L’immigration, qui était dans les années 1990 essentiellement le fait de russophones, a aujourd’hui des origines plus mélangées (immigration chinoise et ouzbek)[réf. nécessaire]. En 2008, la Russie comptait quelque 10 millions d’immigrés22. La crise économique, l’augmentation du chômage et la redéfinition de l’identité russe provoquent une montée de la xénophobie dans le pays : 74 meurtres à caractère racistes ont été recensés en 2007, 114 en 200822, ce qui est à mettre en perspective avec les statistiques inférieures des autres pays européens connaissant désormais eux aussi ce phénomène.
L’espérance de vie est inférieure à la moyenne européenne pour les femmes (75 ans) mais l'est surtout pour les hommes : pour ceux-ci l’âge moyen au décès est de 63 ans23 (inférieur de 9 ans à la moyenne européenne et de 14 ans à la moyenne française24) soit un taux de mortalité de 15 ‰ pour un taux de natalité est de 9 ‰. L'espérance de vie a connu une chute dramatique pendant la période de chaos politique et économique des années 1990, à la suite de la disparition de l'Union soviétique. Cela s’explique par divers facteurs : l’alcoolisme de masse, le suicide, un système de santé déficient qui ne réussit pas à stopper le développement rapide du SIDA et la tuberculose25. Ainsi, la Russie a connu pendant la crise de la période de transition quatre fois plus de morts violentes que les États-Unis25 : en effet, elle se classait à l’époque au deuxième rang mondial pour les homicides (28,4 pour 100 000 habitants en 200026) et troisième pour les suicides (38,4 pour 100 000 habitants en 200227). L’arrivée, plus tardive qu’à l’Ouest, de certaines épidémies comme le sida explique aussi la situation : à la fin de 2005, la Russie enregistrait près de 350 000 infections au VIH28.
Face à cette situation, le gouvernement russe a inscrit dans son programme la mise en place d’une politique nataliste reposant sur des incitations financières pour la naissance des 2e et 3e enfants. Les résultats semblent d'ores et déjà prometteurs, puisque le premier ministre a pu annoncer, fin 2009, une augmentation considérable (cinq ans) de l'espérance de vie par rapport à son niveau de 2005. Ainsi, en 2009, la population russe a augmenté pour la première fois depuis 1995, sous l'effet conjugué depuis quatre ans d'une remontée de la natalité et d'une baisse de la mortalité29. Par ailleurs, le courant d’émigration en direction d’Israël, des États-Unis et de l’Allema

Article détaillé : Liste des autoroutes de Russie.

ergie de la Russie atteignait en 201119 un total de 1,31 milliards de Tep, dont 42 % pour le gaz naturel, 39 % pour le pétrole, 14 % pour le charbon ; le nucléaire (3,5 %) et les énergies renouvelables pèsent peu à côté de ces mastodontes, bien que la Russie compte plusieurs centrales hydroélectriques et nucléaires parmi les plus puissantes du monde.
La Russie était en 2012 le 2e producteur de pétrole et de gaz naturel du monde, 6e pour le charbon, 3e producteur d'électricité nucléaire en 2011 et 5e pour l'hydroélectricité20.
Une part importante (45,6 %) de cette énorme production est exportée : 48 % du pétrole, 30 % du gaz naturel et 45 % du charbon ; la Russie était en 2011 le 2e exportateur de pétrole du monde et en 2012 le 1er exportateur de gaz naturel et le 4e de charbon19.
La consommation d'énergie de la Russie est très élevée : 5,15 Tep par habitant en 2011 (France : 3,88) et les émissions de gaz à effet de serre de la Russie étaient de 11,65 tonnes de CO2 par habitant (France : 5,04 tCO2/hab ; États-Unis : 16,94 tCO2/hab ; Chine : 5,92 tCO2/hab)20.
Transports[modifier | modifier le code]
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Transport ferroviaire en Russie.
La compagnie des chemins de fer russes (RJD) connecte toutes les villes importantes de Russie. Le Transsibérien est le plus célèbre des trains russes. Le train rapide Allegro relie Helsinki à Saint-Pétersbourg depuis 2010. Le réseau ferroviaire régional se nomme « Elektritschka ».
Routes et autoroutes[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des autoroutes de Russie.
Voies maritimes[modifier | modifier le code]
La voie navigable Volga-Baltique relie la Volga à la mer Baltique.
Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie de la Russie.


Carte ethnique de la Russie européenne avant la Première Guerre mondiale


Évolution de la démographie entre 1991 et 2010 (chiffres du Service fédéral des statistiques, population en millions d’habitants).
Après la Seconde Guerre mondiale, qui avait entraîné la mort d’environ 27 millions de personnes21 (civils et militaires), la population avait retrouvé son niveau d’avant-guerre en 1955 (111 millions), puis s’était accrue de près de 35 % en atteignant son maximum en 1992 (148,7 millions). Cependant plusieurs phénomènes sont venus modifier cette dynamique démographique dont la plus importante est sans doute la « normalisation » de la fécondité russe qui a effectué à compter de 1988 sa transition démographique et présente désormais un taux de natalité proche de celui des autres pays d’Europe de l’Est, c'est-à-dire très bas.
La population de l